terça-feira, 11 de fevereiro de 2020

La Conférence a pris acte du rapport présenté par le Président de la Commission de la CEDEAO sur la situation politique en Guinée Bissau depuis l’élection présidentielle du 29 décembre 2019.

La Conférence a noté les conclusions de la mission du Comité Ministériel du 30 janvier 2020.

La Conférence s’est félicitée de l’organisation pacifique des scrutins du premier tour de l’élection présidentielle en Guinée-Bissau, le 24 novembre 2019 et du deuxième tour le 29 décembre 2019, dans des conditions jugées justes et transparentes par la mission électorale de la CEDEAO et par l’ensemble des missions internationales qui les ont observés.

La Conférence tient à féliciter le Peuple Bissau-Guinéen pour sa participation active à ces consultations qui viennent ainsi clôturer le cycle électoral établi par les Autorités Bissau-Guinéennes, après les élections législatives du 10 mars 2019.

La Conférence salue le professionnalisme dont ont fait montre les forces de l’ECOMIB pour la sécurisation des élections, tout en encourageant les Forces de Défense et de Sécurité de Guinée Bissau à continuer d’observer une attitude de neutralité dans cette crise politique.

Les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont noté que, suite à la proclamation des résultats par la Commission Nationale des Elections (CNE), des recours ont été introduits auprès de la Cour Suprême qui, après les avoir examinés, a demandé à la Commission Nationale des Elections de les traiter par une procédure de vérification de la consolidation nationale des données issues des Commissions Régionales, sous l’égide de la CEDEAO.

La Conférence a pris acte du fait que ces diligences ont été accomplies et ont confirmé les résultats communiqués le 17 janvier 2020 par la Commission Nationale des Elections, qui a transmis son Rapport à la Cour Suprême.

La Conférence s’est félicitée de la mise en œuvre desdites recommandations par la Commission Nationale des Élections et invite la Cour Suprême, organe juridictionnel compétent en matière de contentieux électoral, à jouer pleinement son rôle en conformité avec les dispositions constitutionnelles et le code électoral de la Guinée-Bissau et à finaliser ses travaux d’ici le 15 février 2020 afin de permettre la normalisation politique et institutionnelle en Guinée-Bissau.

La Conférence invite la Commission Nationale des Elections et la Cour Suprême à coopérer de manière constructive afin de sauvegarder l’intégrité du processus électoral, condition et gage de la paix et de la stabilité du pays.

La Conférence réitère son engagement à continuer à accompagner les Autorités et le peuple bissau-guinéen dans leurs efforts visant à consolider la démocratie et à promouvoir la paix et la stabilité indispensable à la mise en œuvre des priorités de développement socio-économique et la prospérité de la Guinée-Bissau.
F. Lopes

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